Comme on dit à Légumes de France : "Le plan d’action pour les producteurs de fruits et de légumes ? C’est : Allez (vous faire) voir chez les grecs !"
Le 7 septembre 2011, le ministre de l’agriculture a présenté au nom du Gouvernement un plan d’action pour les secteurs des fruits et des légumes.
Ce plan d’action ne répond ni à la situation d’urgence des producteurs de légumes, ni aux enjeux de moyen et long termes de nos entreprises et des emplois qu’elles génèrent.
Il exclut un nombre important de producteurs et ne prend pas en compte les productions en crise depuis le début de l’année, crise amplifiée de façon considérable par E.coli.
Soumis à Bruxelles, et aux moyens très limités, il ne permettra pas d’éviter la disparition de nombreuses entreprises et des emplois qui en dépendent.
Même les victimes d’E.coli et de la gestion calamiteuse de cette crise sanitaire et médiatique par les Pouvoirs Publics européens et français ne sont pas prises en compte.
Concernant les mesures structurelles, ce plan renvoie pour l’essentiel à des discussions européennes longues et aléatoires.
De plus, même l’allègement du coût du travail sur les salariés permanents promis par le Premier Ministre au congrès de la FNSEA à St Malo est tout sauf acquis...
Concernant la rémunération des producteurs par le marché, le plan se contente des habituelles incantations en faveur de l’organisation économique et est muet sur les pratiques abusives du commerce et de la distribution, facilitées par le dumping social, environnemental et sanitaire de nos concurrents étrangers.
A quelques mois des présidentielles, les producteurs apprécieront ce lâchage en rase campagne !
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et pour mémoire